On Thursday 22, during a conference in the city of Hangzhou, Chinese vice minister of health, Dr. Huang Jiefu, announced “organ donations from condemned prisoners will be abolished within five years”. This means hospitals will have to rely on public voluntarydonations only.
According to estimates from state media, two-thirds of China's transplant organs come from executed prisoners. Even though the government refuses to communicate the number of Chinese prisoners executed per year, many rights groups such as Amnesty International estimate China condemns thousands of inmates a year - far more than other countries – because the death penalty is imposed for often unjustified reasons.
Therefore, the government will have to try to spur a huge number of citizens to donate. It is allowed to wonder whether China will be able to establish a national organ donation system. Xinhua – the Chinese official news agency - said some trial systems have already been launched in sixteen Chinese provinces.However Chinese traditional customs are in contradiction with organ donations because people are supposed to be buried with their bodies intact. Will there thus be enough voluntary donors to counterpoise China’s current massive dependence on prisoners?
According to Dr. Huang, the pledge to stop harvesting organs from condemned inmates is necessary in order to avoid medical problems. Indeed he explained that "the long-term survival rates for people with transplanted organs in China are consistently below those of people in other countries" because a high number of inmates suffer from bacterial and fungal infections which contaminate their organs.
Therefore the government’s pledge to abolish transplants of organs from inmates of the “death row” is a polemical resolution with lots of issues, even though this practice has always been criticized by Human rights groups.
My Opinion :
The Chinese government decided to phase out the harvest of organs from condemned prisoners for medical reasons and also because this practice has always been criticized by human rights groups. But I wonder whether this resolution will not contributes to the growth of the black market in organs, because China is already fighting a shortage of organ donors.
Vers une pénurie de dons d’organes ?
Jeudi 22, lors d’une conférence dans la ville de Hangzhou, le vice-ministre chinois de la Santé, le Dr. Huang Jiefu, a annoncé que « les prélèvements d’organes sur des prisonniers condamnés seront abolis d’ici à cinq ans », ce qui signifie que les hôpitaux vont devoir compter seulement sur des dons volontaires de la population.
D’après des estimations de médias officiels, les deux tiers des transplantations d’organes en Chine proviennent de prisonniers exécutés. Même si le gouvernement refuse de communiquer le nombre de détenus chinois exécutés par an, plusieurs organisations de défense des Droits de l’Homme, dont Amnesty International, estiment que la Chine condamne des milliers de personnes chaque année - beaucoup plus que d’autres pays – d’autant plus que les motifs d’une condamnation à la peine capitale sont souvent non justifiés.
Le gouvernement devra donc tenter d’inciter un grand nombre de citoyens à faire don de leurs organes. Il est légitime de se demander si la Chine sera capable d’établir un système de don d’organes national. Xinhua - l’agence chinoise officielle d’information - rapporte que quelques systèmes expérimentaux ont été lancés dans seize provinces chinoises. Cependant, les coutumes chinoises traditionnelles sont en contradiction avec le don d’organes, les défunts étant censés être enterrés avec leurs corps intacts. Y aura-t-il donc assez de donneurs volontaires pour contrebalancer l’actuelle lourde dépendance de la Chine sur les prisonniers ?
D’après le Dr. Huang, l’arrêt du prélèvement d’organes sur des condamnés à mort est une solution à plusieurs problèmes médicaux. En effet, il a expliqué que si « les taux de survie à long terme des personnes transplantées sont plus bas en Chine que dans d’autres pays »,c’est parce qu’un grand nombre de détenus exécutés souffrent d’infections bactériologiques ou fongiques contaminant leurs organes.
L’engagement du gouvernement à abolir la transplantation d’organes des détenus du «couloir de la mort » est donc une résolution polémique soulevant de nombreuses questions. Cette pratique a pourtant toujours été critiquée par les organisations de défense des Droits de l’Homme.
Mon opinion:
Pour raisons médicales, et également parce que cette pratique a toujours été critiquée par des organisations de défense des Droits de l’Homme, la Chine décide de stopper le prélèvement d’organes sur des détenus exécutés. Mais je me demande si cette résolution ne va pas contribuer à la croissance du trafic d’organes, quand on sait que le pays se bat déjà contre une pénurie de donneurs.
Elisa
Sources:
- http://www.nytimes.com/2012/03/24/world/asia/china-moves-to-stop-transplants-of-organs-after-executions.html?_r=2&ref=china
- http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-china-17485103
Mon opinion:
Pour raisons médicales, et également parce que cette pratique a toujours été critiquée par des organisations de défense des Droits de l’Homme, la Chine décide de stopper le prélèvement d’organes sur des détenus exécutés. Mais je me demande si cette résolution ne va pas contribuer à la croissance du trafic d’organes, quand on sait que le pays se bat déjà contre une pénurie de donneurs.
Elisa
Sources:
- http://www.nytimes.com/2012/03/24/world/asia/china-moves-to-stop-transplants-of-organs-after-executions.html?_r=2&ref=china
- http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-china-17485103
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