Sunday 6 November

First Chinese space kiss a big step

On Tuesday 1 November a Chinese spacecraft called Shenzhou-8 was launched. Two days later this unmanned capsule coupled with the Tiangong-1 module more than 200 miles above Earth's surface.

Zhou Jianping, head of China's manned space program said the coupling was a real challenge because linking up two vehicles traveling so fast in orbit with a tiny margin of error is extremely difficult.

This space docking, nicknamed “space kiss”, was followed live by the Prime Minister, Wen Jiabao, from the Aerospace control center in Beijing. Proud Chinese citizens were allowed to see it on national television and thousands of them actively posted congratulations online.

Chinese president Hu Jintao, on a visit to France during the procedure, sent a message in which he said “(…) Breakthroughs in and acquisition of space docking technologies are vital to the three-phase development strategy of our manned space program”.

The goal of the coupling is the construction of a Chinese space station. The success of the “space kiss” showed that China is now equipped with technologies and capacities needed for this great project.

On top of that, its first-ever space docking enabled China to become the third country of the world to accomplish this complex procedure after Russia and the United States which have perfected space docking since the 1960s. China mastered the technique on its own.

After the violent crackdown on pro-democracy protesters in Beijing in 1989, a policy was imposed by the US Congress that forbade Chinese scientists to take part in American space conferences and did not allow China to use the International Space Station.

So the country has relied on its own means, helped by government financing, to develop its manned space program. Chinese scientists worked domestically and produced components and instruments.
Step by step, they succeeded in manufacturing and launching communication satellites sold in the whole world. Chinese astronauts even performed their first-ever spacewalk in 2008.

The two spacecrafts Shenzhou-8 and Tiangong-1 will separate 12 days after their coupling and a second docking procedure will be conducted. If everything goes well it will be another success and a great technological leap forward for China.


Un premier baiser de l’espace à la hauteur de l’ambition spatiale de la Chine

Un vaisseau spatial chinois sans activité humaine, le Shenzhou-8, a été lancé mardi 1er novembre. Il s’est amarré, deux jours plus tard, au module Tiangong-1 à plus de 343 km de la surface terrestre.

Le responsable du programme spatial chinois a confié que cette procédure fut un réel défi à relever car amarrer deux modules se déplaçant si rapidement dans l’espace, et ce, avec une infime marge d’erreur, n’est pas chose facile.

Le premier ministre chinois, Wen Jiabao, a suivi en direct ce qu’on a surnommé le « baiser de l’espace » à partir du centre de contrôle aérospatial de Pékin. La population chinoise a pu le regarder sur les chaînes de télévision nationales et en a éprouvé une grande fierté. Des centaines de citoyens ont posté leurs félicitations sur la toile.

Le président Hu Jintao, qui se trouvait en France pendant la procédure, a envoyé en Chine un message dans lequel il affirme « (…) L’innovation technologique et l’acquisition des techniques d’amarrage spatial sont vitales à la stratégie de développement en trois phases de notre programme spatial habité ».

En effet, le but de l’amarrage du 1er Novembre est de construire une station spatiale chinoise. La réussite de ce premier « baiser de l’espace » a pu montrer que la Chine est à présent bien équipée en nouvelles technologies et possède désormais les capacités nécessaires pour concrétiser ce projet.

De plus, ce tout premier amarrage a permis à la Chine de devenir le troisième pays du monde à accomplir cette procédure difficile, après la Russie et les Etats-Unis. Ces deux derniers pays ont perfectionné l’amarrage spatial depuis les années 60 tandis que la Chine a dû développer et maîtriser la technique par elle-même.

En effet, après l’exécution de manifestants pro-démocratiques à Pékin en 1989, le Congrès américain avait imposé à la Chine des restrictions concernant le domaine aérospatial. Il avait été ainsi interdit aux scientifiques chinois de prendre part aux conférences américaines sur la conquête spatiale et la Chine s’était vue refuser l’utilisation de la Station Spatiale Internationale.

Le pays a donc dû compter sur ses propres moyens afin de développer son programme spatial. Aidés par un financement public, les chercheurs chinois ont travaillé localement et produit eux-mêmes des composants et instruments techniques.


Petit à petit, ils ont réussi à construire et à lancer des satellites de communication, qui sont aujourd’hui vendus dans le monde entier. Des astronautes chinois ont même fait leur première sortie dans l’espace en 2008.

Les deux vaisseaux spatiaux, Shenzhou-8 et Tiangong-1, se sépareront après 12 jours de vol en commun et un second amarrage sera alors mis en œuvre. Si tout se passe comme prévu, ce sera la garantie d’une nouvelle réussite et une grande avancée technologique pour la Chine.

Elisa

Sources :

- http://europe.chinadaily.com.cn/china/2011-11/03/content_14028701.htm
- http://www.nytimes.com/2011/11/04/world/asia/chinas-space-program-boosted-by-first-docking.html?_r=1

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