Sunday 4 december

Black jails targeted in Beijing

Human Rights Watch said that since 2003 many Chinese citizens have been secretly detained without contact with the outside in illegal detention centers known as "black jails".

Last Friday, state media declared that Beijing’s police has spotted rogue security firms, some of which detain petitioners in so-called "black jails". A six-month crackdown on black jails has been launched in the capital by the Beijing public security bureau.

According to the Global Times, the city's security market is in complete chaos. The Director of Beijing’s security bureau said that there were about 3000 private security guards in the city and more than half worked for companies that were unlicensed.

The government usually prefers to not admit these kinds of operations exist. Black jails or illegal detention is a taboo, but sometimes news emerges, even in China where the media are under government control.

The jails are often guest homes or makeshift hotels for people who come to Beijing to report individual problems to the central government. It is difficult to assess the number of detainees. A security guard was even beaten to death because he tried to persuade his boss to stop this illegal activity.

Tourists are also concerned; a tourist from Henan Province was kidnapped and beaten up after being taken for a petitioner.

The police now say that the practice of petitioners’ detention will not be tolerated.


Des prisons noires repérées à Pékin


Human Rights Watch, une ONG qui défend les droits de l’homme, a déclaré que depuis 2003, de nombreux Chinois étaient secrètement détenus sans aucun contact avec l’extérieur dans des centres de détention illégaux connus sous le nom de « prisons noires ».

Vendredi dernier, les médias d’Etat ont déclaré que la police de Pékin avait repéré des sociétés de sécurité hors-la-loi dont certaines détiennent des pétitionnaires venus de province protester contre les agissements des autorités locales. Une opération de police qui doit durer six mois contre ces prisons noires a été lancée dans la capitale par le bureau public de sécurité de Pékin.

Selon le Global Times, la situation du marché de la sécurité de la ville est complètement chaotique. Le directeur du bureau de la sécurité de Beijing a déclaré qu'il y avait environ 3000 agents de sécurité privés dans la ville et plus de la moitié travaillaient pour des entreprises qui étaient sans licence.

Généralement, le gouvernement préfère ne pas admettre que ce genre d’opérations existe. Les prisons noires et la détention illégale sont des sujets tabous, mais parfois des nouvelles de ce genre filtrent, même en Chine où les médias sont sous contrôle de l’Etat.

Les prisons sont souvent des maisons d’hôtes ou des hôtels de fortune hébergeant des personnes qui viennent à Pékin pour signaler des problèmes individuels au gouvernement central. Il est de ce fait difficile d’évaluer combien de personnes seraient détenues. Un garde de sécurité a même été battu à mort parce qu'il a tenté de convaincre son patron de mettre fin à cette activité illégale.

Les touristes sont aussi concernés, un touriste de la province d’Henan a été kidnappé et battu à mort après avoir été pris pour un requérant.

La police a désormais affirmé que la pratique de la détention des pétitionnaires de sera plus tolérée.

Sources :
- http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-china-15998076;
- http://www.calgaryherald.com/life/Beijing+launches+crackdown+black+jails/5806949/story.html

Roxane

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