Sunday 27 November

Protest highway

On Thursday 24 November about one thousand Chinese workers went on strike, at
the Jingmo Electronics Corporation’s Shenzhen factory. This factory, owned by
Jingyuan computer group and located in Shajing township, employs 3,000 people.
The plant has been an IT designer and components provider for lots of
well-known international companies such as Apple.

After a meeting on Tuesday 22 November, one third of the workers at the plant
organised a strike. Hundreds of employees walked out of the factory and demonstrated
along national road 107.

Their goal was to protest their physic and mental working conditions.

Indeed workers already have 100 to 120 hours overtime, but Jingyuan computer group now wants them to work during the night, regardless of their daily regular hours. It
seems all the more physically impossible as employees should not be tired to carry
on avoiding the workplace injuries they suffer from.

Apart from overtime issue, conditions are also mentally hard for the staff. Verbal abuse from the factory managers has caused emotional anguish among the workers

Furthermore,employees demonstrated against the absence of social benefits and the fact that numerous older workers have to go through a layoffs phase.

As a victory at the end of the strike, some demands were granted to the workers. China Labor Watch a watchdog organization said their overtime will be reduced and the staff will be allowed to do it on Saturdays.

China Labor Watch said “We particularly urge Apple to take responsibility, as there are more than 300 workers working on the Apple keyboard assembly line”.

A positive point of this strike is that some Chinese workers have been able to demonstrate and to protest over what they find impossible or unfair about their working conditions. This is really rare in this country because trade unions are not totally independent from the government there.

But the protest at Shajing plant is not the only case reported. This month, workers at a Chinese factory working for Adidas and Nike went on strike, for similar reasons. It was also the case this week with female workers in a factory producing bras near Hong Kong.

China begins to revolt by protesting against the working conditions of its laborers, even if the country is strictly controlled by the government.


Pépin dans une usine d’Apple

Jeudi 24 Novembre, c’est environ un millier de travailleurs chinois qui ont organisé une grève, à l’usine de Jingmo Electronics Corporation’s Shenzhen. Cette usine du canton de Shajing est
détenue par le groupe informatique Jingyuan et emploie 3 000 personnes. La manufacture crée et fournit des composants électroniques pour des firmes internationales réputées telle que Apple.

Après une réunion le mardi 22 novembre, un tiers des travailleurs de l’usine a décidé
d’organiser une grève. Les grévistes ont quitté les locaux et ont manifesté le
long de la route nationale numéro 107.

Le but était de protester contre des conditions de travail inacceptables, qui les usent physiquement et moralement.

En effet, les ouvriers comptabilisent déjà 100 à 120 heures de travail supplémentaires, mais le groupe informatique Jingyuan exige maintenant qu’ils travaillent la nuit, sans tenir compte de leurs habituels horaires de jour et de la fatigue accumulée. Les ouvriers font déjà des efforts
pour réduire le nombre d’accidents de travail. A l’inverse, cette directive ne fera qu’augmenter le risque d’accidents.

Outre le problème du temps de travail excessif, les employés sont aussi confrontés à des abus verbaux de la part des dirigeants de l’usine. Ce harcèlement moral crée chez certains une angoisse émotionnelle.

De plus, le personnel ne perçoit aucun bénéfice et les ouvriers les plus âgés ont à faire face à une vague de licenciements.

En réponse à cette grève, certaines revendications seront accordées aux ouvriers. China
Labor Watch (CLW), un organisme indépendant de défense du droit du travail, a indiqué
que leur temps de travail supplémentaire serait réduit, et qu’ils auraient la possibilité de l’exercer le samedi.

CLW a ajouté “Nous incitons particulièrement Apple à prendre ses responsabilités, sachant que plus de 300 ouvriers travaillent sur sa chaîne de montage de claviers”.

Point positif de cette grève : le fait que des ouvriers chinois aient osé manifester et protester contre leurs conditions de travail, les jugeant impossibles et injustes, fait rarissime dans un pays où les syndicats ne sont pas totalement indépendants du gouvernement.

Pourtant le mouvement protestataire à la manufacture de Shajing n’est pas un cas isolé.
Ce mois-ci, des ouvriers d’une fabrique chinoise de chaussures Adidas et Nike ont fait grève, pour des raisons similaires. Cela a également été le cas, cette semaine, d’ouvrières dans une usine fabriquant des sous-vêtements près de Hong Kong.

La Chine, bien que fortement contrôlée par son gouvernement, commence à se
révolter, protestant principalement contre les conditions de travail de ses
ouvriers.

Elisa

Sources:

- http://www.chinalaborwatch.org/news/new-377.html

- http://www.france24.com/en/20111124-1000-strike-apple-supplier-china-rights-group

Aucun commentaire: