Sunday 22 January

Chinese censorship still hitting harshly

One of China’s best-known dissenting voices, Zhu Yugu, has been charged on Monday. The pro-democracy activist is also an Internet poet writer.

Zhu Yugu, 60, has always been fighting for democracy in China. He had a leading role in the China Democratic Party and was jailed for seven years in 1999. Only one year after his release he received a two-year sentence for pushing a police officer at the moment of his arrest. He was released in 2009.

Yugu is the author of a poem titled “It’s time”. It reads

"It’s time, Chinese people! The square belongs to everyone. The feet are yours. It’s time to use your feet and take to the square to make a choice.”

The poem was seen by Chinese authorities as a call to uprising. Its content was therefore declared dangerous. Zhu Yugu was arrested on April 2O11 for writing and publishing his poem online. On Monday his indictment was announced: “inciting subversion of state power”.

No date has yet been communicated about his trial but the poet might appear before the court after the Chinese New Year festivities.

His lawyer, Li Dunyong, will defend the writer but doesn’t really dare hoping for victory in China, where only one party wields absolute power.

Even though Zhu Yugu is unlikely to be cleared of his charge, Dunyong will plead for the sake of freedom of expression.

This is not the only case reported in China. The charge of “inciting subversion of state power” is frequently used against those who criticise the rule of the Communist Party and opponents very often receive a jail sentence.

My opinion:

Internet is a powerful international means of communication and has become a threat to the China’s totalitarian regime. Freedom of expression is stifled by harsh censorship: “the Great Firewall of China” blocks numerous websites. This censorship was emphasized last year when some Chinese people called for liberty and democracy by Internet. The government feared riots inspired by the Jasmine Revolution in the Middle East. Since these events, each publication whose content is deemed more or less political has been punished with a jail sentence.

Elisa


La censure chinoise n’en finit pas de sévir

Un des dissidents les plus connus de Chine, Zhu Yugu, a été inculpé lundi. Cet homme engagé pour la démocratie est un poète internaute.

Zhu Yugu, aujourd’hui âgé de 60 ans, a toujours lutté pour la démocratie en Chine. A la tête du Parti Démocratique chinois, il avait, en 1999, écopé de sept années de prison. Un an seulement après avoir été libéré, il a été à nouveau condamné à une peine d’emprisonnement de deux années, pour avoir poussé un policier lors de son arrestation. Il est sorti de cellule en 2009.

Yugu est l’auteur d’un poème intitulé “C’est l’heure” dont voici quelques vers:

"C’est l’heure, peuple chinois ! La place appartient à tout le monde. Les pieds sont les vôtres. C’est l’heure de les utiliser et de se rendre sur la place pour faire un choix. "

Les autorités chinoises ont vu dans ce poème un appel au soulèvement. Son contenu a par conséquent été déclaré dangereux. Zhu Yugu a été arrêté en avril 211 pour avoir écrit et publié en ligne son poème. Lundi, son acte d’accusation a été rendu public : « incitation à la subversion ».

La date du procès concernant cette publication n’a pas encore été communiquée, mais le poète risque de comparaître devant le tribunal après les festivités du Nouvel An chinois.Son avocat, Li Dunyong, défendra l’écrivain, sans toutefois oser espérer une victoire en Chine, « pays au parti unique ».

Bien que Zhu Yugu ait peu de chances d’être lavé de son accusation, Dunyong plaidera au nom de la liberté d’expression.

Cette affaire n’est pas un cas à part. L’accusation d’ « incitation à la subversion » est fréquemment utilisée en Chine contre ceux qui critiquent la politique du Parti Communiste. De plus les opposants au régime sont très souvent condamnés à une peine de prison.

Mon opinion:

Internet est un puissant outil de communication international et est par conséquent devenu une menace pour le pouvoir autoritaire chinois. La liberté d’expression souffre de la forte censure : le « Grande Muraille électronique» exerce un filtrage des sites web jugés indésirables. Cette censure a été accentuée l’année dernière, lorsque les appels pour réclamer plus de liberté et de démocratie se multipliaient via les réseaux sociaux. Le gouvernement a alors craint une révolution similaire à la Révolution du Jasmin que connaissait le monde arabe. Depuis, toute publication à contenu politique - explicite ou implicite - est passible d’une lourde peine.



Elisa

Sources :

- http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-china-16597830

- http://www.guardian.co.uk/world/2012/jan/17/chinese-dissident-zhu-yufu-charged

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